La culture fondamentale

Culture fondamentale

Cette culture que nous favorisons depuis plusieurs années est directement inspirée des observations de la nature (forêts, marécages, savanes, etc).


Il en découle les principes fondamentaux suivants:


La nature ne composte pas. La nature n'a pas besoin d'engrais chimiques. La nature ne fait pas de monoculture. Les insectes gèrent la nature. En quelques mots : la nature règle ses problèmes seule ; très efficacement.


*


Free HTML5 Template


Nous avons du favoriser une immense bio diversité en laissant pousser ce qui voulait bien pousser naturellement, en gardant bosquets, haies d'arbres indigènes, et en favorisant mares et zones humides. Nous avons planté nos fruitiers par petits groupes diversifiés au milieu de tout ce fouillis végétal.






Free HTML5 Template

Dix ans plus tard, des centaines d'oiseaux et des milliers de variétés d'insectes se sont installés. La loi et l'ordre commençaient à régner ; tout comme dans la nature vierge.






Free HTML5 Template

De plus en plus d'oiseaux insectivores sont arrivés et reviennent chaque année. Les pires ennemis des insectes étant les insectes eux mêmes ; l'équilibre s'est tranquillement instauré.






Entretien des vergers



Les arbres fruitiers


Évidemment, nous avons choisi une trentaine de variétés de d'anciens pommiers; c'est à dire immunisés contre les maladies des pommiers modernes. Des pommiers d'ici et d'ailleurs que nous avons plantés par petits groupes de 70. Ces petites parcelles sont séparées par des haies d'arbustes, des friches, des zones humides, etc. Des arbustes variés sont plantés dans chaque parcelle, de façon à enrichir la biodiversité, de façon à ce qu'insectes et oiseaux y trouvent leur compte.


En une douzaine d'années, l'équilibre s'est installé au milieu d'une végétation abondante et variée.


La fertilisation

Dès le printemps, une vingtaine de poules sont clôturées par parcelles de 70 arbres. Elles vont y rester environ 3 mois en rotation. Elles vont gratter le sol sans interruption, se nourrissant de végétaux, d'insectes, de larves, etc. Elles vont également restituer le tout sous forme d'engrais, tout en dispersant les semences d'herbes et de fleurs. La végétation sous les arbres est de plus en plus dense, et de plus en plus riche. Cette abondante et haute végétation va être fauchée et laissée là. Après la récolte les feuilles vont tomber et toute cette verdure va se décomposer et enrichir le sol ; tout comme dans la nature. Les parcelles éloignées et les vignes recoivent les crottins de nos chevaux. Les récoltes sont abondantes et les fruits, cueillis à maturité, contiennent 30 à 40 % de sucre de plus que les pommes industrielles. CQFD !